Observatoire National des Cultures Taurines

Observatoire National
des Cultures Taurines

Nous nous devions de revenir sur le numéro spécial (MAI/JUIN/JUILLET 2014) que la revue Artpress vient de consacrer à L’art de la tauromachie

Vous en trouverez ici quelques extraits, choisis par François Zumbiehl, que nous reproduisons avec l’autorisation des responsables de la publication. Cette vision partielle est une invitation à parcourir la revue entière. Voir le sommaire[1] qui dévoile la qualité des contributeurs et les multiples richesses du contenu.

Au moment où la corrida fait l’objet d’attaques infâmes, il est réconfortant que toutes ces personnalités hautement qualifiées témoignent de leur admiration pour les valeurs de l’art taurin, de leur reconnaissance pour l’enrichissement qu’il apporte à leurs réflexions et, pour certains d’entre eux, à leurs productions littéraires ou plastiques.

 

 

L’art de la tauromachie (extraits)

 

Nicolas Grimaldi, philosophe, professeur émérite à l’Université Paris IV-Sorbonne, a consacré une trentaine d’ouvrages à l’imagination, à l’attente et au temps. Dans les années sombres la tauromachie lui avait paru célébrer ce que prétendait répudier l’Université : la splendeur de l’inutile.

Faussement naturel

Lucien Clergue – Ombre du picador, Lunel, 1996

Aussi libre, aussi improvisé, aussi inspiré que puisse être le jeu du torero, il ne cesse d’être soumis aux règles de son art. Toutes lui imposent d’avoir vaincu l’attitude qui serait en lui la plus naturelle et la plus spontanée. Qu’y aurait-il en effet de plus naturel que de reculer d’un petit pas pour éviter la charge du taureau, ou de la susciter du bout extrême de la muleta comme du bout d’une vergue ? C’est ce qu’il ne doit pourtant jamais faire. Aussi n’y a-t-il rien de moins naturel que cette passe apparemment si simple qu’un oxymore fait nommer « naturelle ». De là vient cette émotion très énigmatique, très singulière, et néanmoins très rare, que les aficionados espèrent à chaque fois éprouver. Chaque naturelle en condense le sens. Le torero tient l’épée dans la main droite et la muleta de la main gauche. Placé face au taureau, c’est en agitant doucement son drapelet de vermillon qu’il va en susciter la charge. Sans que les cornes du taureau puissent jamais atteindre ce qu’elles poursuivent, il va en conduire la charge, la dessiner lentement, l’écarter de soi par le seul mouvement de son bras et la flexion de son poignet. Cette passe achevée, les voici de nouveau face à face. Le grand torero est celui qui a donné au taureau l’invincible envie de poursuivre cette quête, comme s’il en était envoûté…A peine la muleta commence-t-elle à se déployer que le taureau abaisse les cornes, suit le drapelet, contourne l’axe du torero et se retrouve face à lui, à nouveau déçu, mais déjà prêt à le chercher encore. Le duende, la magie, le charme, c’est lorsque le torero se fait le centre immobile d’un cercle que sa muleta ne cesse de tracer, et lorsque le taureau magnétisé poursuit d’autant plus obstinément cette agaçante promesse qu’elle s’évanouit à l’instant où il allait l’atteindre.

Nicolas Grimaldi

 

 

François Zumbiehl,  est agrégé de lettres classiques et docteur en anthropologie culturelle (Université de Bordeaux 2). Il est vice-président de l’Observatoire national des cultures taurines. Il a notamment publié la Tauromachie, Art et littérature (L’Harmatan, 1992), le Discours de la corrida (Verdier 12008) et Brève histoire de la corrida (JeanClaude Béhar, 2012).

Les vicissitudes de la création

Lucien Clergue – El Cordobés,
Hôtel Imperator, Nîmes, 1963

Écoutons les toreros ; ils se conçoivent avant tout comme des artistes, mais ils en vivent plus souvent les inquiétudes que l’ivresse créatrice.  Car ils ont d’abord conscience d’être placés dans une situation quasi impossible : l’obligation de créer à heure fixe – Oh combien sur ce point un Luis Miguel Dominguín envie la liberté des peintres et des compositeurs ! Il est déjà patent que le matériau ou partenaire – le taureau – est imprévisible. Mais quelle assurance a-t-on de soi-même ? Le démon de l’inspiration, le duende – qu’il est inutile de solliciter, selon Pepe Luis Vazquez, « car il ne vient qu’à son heure », qu’on doit extraire de ses plus lointaines racines, selon Curro Romero, et c’est pourquoi le regard et le visage plongent vers le fond d’on ne sait quel puits tandis que les bras s’affaissent – ne surgit en effet que lorsque le torero oublie toute sa science pour s’abandonner au taureau et à lui-même.

La création tauromachique est par nature unidimensionnelle : pas de repentir possible une fois que les premiers traits du dessin ont été tracés dans l’arène (Ostos et Esplá envient à leur tour les peintres). Qui plus est, il est impossible à l’artiste de contempler la totalité de son œuvre, puisqu’il en fait partie et ne peut se contempler lui-même en train de la réaliser ; frustration ressentie avec amertume par Pepe Luis.  Le fait que la beauté doit naître sur le champ écartèle le torero entre deux exigences opposées : d’un côté la lucidité immédiate – la vista – et avec elle la grâce qui se mesure à l’effet de surprise devant le geste savoureux et adéquat ; de l’autre côté un cheminement au bord du précipice – la blessure ou le fiasco – qui ne parvient que très rarement à sa perfection. Les plus grandes figures de l’arène ont la conviction bien ancrée, au point de l’avoir érigée en lieu commun, que leur chef d’œuvre est toujours en gestation : « Je n’ai jamais réussi à faire cette faena idéale que je porte en moi. » Même retirés définitivement de l’arène ils affirment « se sentir toreros », c’est-à-dire riches de ce qu’ils ne sont pas parvenus à mettre à jour, et qui continue de dormir en eux.

François Zumbiehl

 

 

Florence Delay, de l’Académie française, actrice, l’inoubliable Jeanne d’Arc de Robert Bresson, universitaire spécialisée en littérature générale et comparée, romancière, auteur dramatique, scénariste, metteur en scène, critique littéraire, proche admiratrice de José Bergamín dont elle a été une remarquable traductrice…

José Bergamín (1895-1983), essayiste poète et dramaturge, membre du groupe littéraire dit de la génération des 27, consacra deux essais et plusieurs articles à la tauromachie. Il y définit une esthétique, une éthique et une mystique, liée à la magie, de l’art de toréer.

La tauromachie et la foi

José Bergamín

Bergamín se définissait comme un être de foi : « Foi en l’art, foi dans le jeu, foi en Dieu. » C’est ainsi qu’il interpréta le monde et la course de taureaux. Dans sa jeunesse, l’art de toréer figura un modèle éthique et esthétique (comment écrire, comment agir), puis, l’âge venant, une question quasiment divine (comment jouir, comment mourir). La mystique, branche magique de la théologie, est en tauromagie le merveilleux silence que crée l’union parfaite du couple taureau et torero. Alors viennent les larmes et la béatitude. Dans son dernier essai, La musica callada del toreo (1981), Bergamín se remémore « la merveilleuse, indescriptible, indicible course de taureaux que nous avons vue à Séville, à la Maestranza, l’après-midi de la Fête Dieu », où toréaient Manolo Vázquez, Curro Romero et Rafael de Paula, « trinité torera », plus que très sainte, magique et prodigieuse ». Il confie qu’ils étaient beaucoup à pleurer de délices et de joie. Je ne l’ai pas cru, qu’il me pardonne ! Jusqu’au dimanche matin 16 septembre 2012 où nous avons vu José Tomás toréer seul six taureaux dans les arènes de Nîmes.

Florence Delay, de l’Académie française

 

 

Philippe Sollers est écrivain fondateur des revues Tel Quel et l’Infini et directeur, chez Gallimard, de la collection L’Infini. Il publie son premier roman, Une curieuse solitude, en 1958. Parmi les nombreux qui suivront, citons Paradis (1981), Femmes (1983)  et, récemment, Portraits de femmes (2013) et Médium (2014). Ses essais portent sur la littérature, la musique et la peinture.

Tuer mais ne pas voir de sang

Mithra sacrifiant le taureau,
100-200 après J-C. Coll. Musée du Louvre

Le culte de Mithra a des traits communs avec le manichéisme, il a connu une très grande diffusion pendant près de quatre siècles avant d’être condamné et évacué par le christianisme et, à travers le christianisme, par tout ce qui est biblique. Il fallait que cela n’ait pas eu lieu. À cause des sacrifices, à cause du sang. Nous y sommes encore aujourd’hui : tuer mais ne pas voir de sang. C’est la victoire définitive du Nord sur le Sud, Sud arrogant, Sud bestial, Sud de la prostitution, Sud du sacrifice d’animaux, sud sanglant, Sud atroce, et comme vous voyez, je me dévoue une fois encore pour défendre ce Sud et ses rituels. Le rituel de la corrida doit être réglé dans ses moindres détails. Si c’est raté, c’est horrible, c’est de la boucherie. Si c’est réussi, comme cette corrida de Dominguín que je n’oublierai jamais, ou ce que furent celles d’un Manolete, c’est admirable. Notamment cet instant solennel où le torero prend la muleta et l’épée…

Pour en revenir au sang, et à la faculté de danser avec la mort, car c’est ça le sujet, la corrida est bien un art, un art considérable qui implique pour celui qui le pratique, un système nerveux d’une grande finesse, d’une formidable acuité. La moindre erreur de placement, et vous comprenez ce qui se joue dans cette musique intense de la mort avec le joueur. J’ai toujours trouvé ça grandiose. J’ai, le plus souvent, essayé de vivre intérieurement cette pointe du temps.

Philippe Sollers

 

 

Georges Didi-Huberman, philosophe et historien de l’art, enseigne à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (Paris).  Il a publié une cinquantaine d’ouvrages sur l’histoire et la théorie des images, notamment pour les plus récents, Essayer voir et Sentir le grisou (Minuit 2014). Il a dirigé plusieurs expositions dont, récemment, Histoires de fantômes pour grandes personnes avec le photographe Arno Gisinger au Fresnoy, à Rio de Janeiro, à Beyrouth et au Palais de Tokyo.

Le monde soulevé

Vue du spectacle Lo real d’Israel
Galván, 2013

La course de taureaux soulève le monde. Et pourtant ce n’est pas de sitôt qu’on verra, organisé au Qatar ou ailleurs, un « mondial » de la corrida. Contrairement aux apparences publicitaires, la course de taureaux soulève le monde de bien plus profond que ne le ferait un sport quelconque, pour la simple raison – mais ce n’est qu’une hypothèse – qu’il y a finalement moins de gens, de par le monde, à avoir un ballon de football au centre de leur cœur, tandis que nous sommes infiniment plus nombreux à tenir en nous notre boule informe, notre motte de terre de mort que soulève et fait battre chaque seconde d’une belle faena. La course de taureaux traverse le monde mais n’est pas « mondialisable », aujourd’hui moins que jamais…

Dans son testament tauromachique insurpassé, La música callada del toreo, José Bergamín resserrait l’évidence des liens croisés entre toro et torero, et cante (le chant profond) et baile (la danse) : « la danse et le chant andalous semblent s’unir dans la figure lumineuse et obscure du torero et du taureau ; de la raison et de la passion ; de la vérité et de la vie ; pour, en définitive, jouer le tout à pile ou face, le tout pour le tout. »

Georges Didi-Huberman

 

 

Philippe Caubère, est acteur, metteur en scène et auteur. De 1971 à 1978, il est comédien au Théâtre du Soleil. De 1981 à 2007, il écrit, met en scène et joue 21 spectacles auto biographiques : La danse du diable et les cycles le Roman d’un acteur et l’Homme qui danse. Il crée d’autres pièces dont, en 2013, Memento occitan d’André Benedetto, joue dans plusieurs films et publie plusieurs textes dont le Roman d’un acteur : l’âge d’or (Joëlle Losfeld, 1994) et les Carnets d’un jeune homme (1976-1981) (Denoël, 1999).

Une mesure de l’art

Michel Pradel
Christien Montcouquiol novillero à Nîmes 

Pour ma part, c’est plutôt de mémoire et de tendresse que j’aime la corrida. Mais bien que je la fréquente irrégulièrement, j’y pense tout le temps. À chaque spectacle que je monte ou que j’imagine. Elle est pour moi un repère, une mesure de l’art, une idée de ce qu’il faudrait pouvoir faire, être capable de donner et d’abandonner de soi dans l’exercice de notre métier. Comme la peinture, la musique aussi, la corrida est seule au monde, enfermée dans ses lois, ses codes, son univers particulier… C’est l’une des plus anciennes traditions qui nous restent où la force d’inertie de la coutume, des règles strictes, des conventions, des figures imposées, n’a jamais pu, ni dû éliminer l’impondérable et le hasard. Bien au contraire. Dans cet art immobile, apparemment figé, la seule valeur, à part le courage des hommes et la bravoure des toros, c’est la surprise, l’imprévu…Une faena qui trouve soudain son équilibre, son style et surtout cette lenteur qui d’un seul coup fait arrêter le temps, couper le souffle et battre le cœur à des milliers d’amateurs, connaisseurs ou ignorants…Et voilà que cet art ancestral, aux critères tellement établis qu’on le croyait mort, retrouve son sens, sa magie, son mystère. La beauté pure, où  la nature et l’art enfin réconciliés peuvent, un court instant, se retrouver, reprend ses droits. Elle rayonne à nouveau dans ce monde d’où l’esprit moderne et sa grossièreté l’ont depuis longtemps chassée.

Depuis quelques temps, hélas, ce n’est plus de la corrida que l’on parle en ville, mais de son interdiction… Comme si le monde entier, fatigué, tétanisé, s’était arrêté de réfléchir, d’écouter, de regarder, pour ne plus que gueuler, éructer et proférer des anathèmes. Ni preuves, ni arguments – des plus modestes, ceux des praticiens ou des amateurs, aux plus sophistiqués, ceux que, par exemple, développe Francis Wolff dans son formidable Philosophie de la corrida -, rien n’y fait. La bêtise contemporaine, l’inculture, l’obscurantisme moyenâgeux l’emportent… Sécrétées par toutes les causes perdues, ratées, abandonnées, la frustration et l’amertume ont généré celle-ci passe-partout, fausse, misanthrope, sentimentaliste et dévoyée. Les abrutis qui taguaient le portrait de Christian sur mon affiche avec le mot « SS » réalisaient-ils qu’ils commettaient ainsi un geste abject, de pur révisionnisme ? Au fond, si la corrida redevient à la mode, c’est parce qu’elle est la passion de plus qu’on voudrait interdire. Puisqu’en réalité, la seule passion qui fait « kiffer » les foules d’aujourd’hui et leurs porte-paroles, à part le foot, c’est l’interdiction. Quelle qu’elle soit et de quelque nature. Tout proscrire, tout abolir, tout interdire : fumer, baiser, rêver, s’amuser, jouir. Ne plus jouir que d’interdire. Tout ? Non. Pas le pire : l’innommable et l’innommé. Mais tout soumettre et annexer à l’ignoble vulgarité. Dans un roman à la Orwell, on pourrait imaginer toutes les passions peu à peu s’effacer, s’évanouir, disparaître au profit de celle-ci. Puisque c’est bien de de leur interdiction, de leur abolition, de leur prohibition que cette passion nouvelle, la seule autorisée désormais, se nourrit ; elle qui pourrait reprendre à son compte le vieux et fameux cri de guerre : Viva la muerte !

Philippe Caubère

 

 

Marcel Cohen est notamment l’auteur, aux éditions Gallimard de Faits. Lecture courante à l’usage des grands débutants (2002), Faits II (2007) et Faits III. Suite et fin (2010). Il a publié en 2013 Sur la scène intérieure dans la collection «L’un et l’autre» que dirigeait J.-B. Pontalis.

Et alors ?

André Hampartzoumian
Sortie a hombros (sur les épaules) de
José Tomás, Nîmes, 16 septembre 2012

Aujourd’hui, ce n’est pas la mort du torero qui fait scandale, mais celle du taureau. Nous devenons obèses en dévorant des animaux de batterie, eux-mêmes obèses, nourris avec des farines animales et qui n’ont jamais vu le jour. Mais nous ne supportons pas la mort d’un animal sauvage, élevé dans les plus beaux paysages d’Espagne, en totale liberté, et qui meurt en plein soleil, applaudi par la foule s’il n’a rien perdu d’un instinct venu du fond des âges. C’est la victoire de la boucherie industrielle sur ce qui peut rester de pur, d’aventureux et d’inutile chez l’homme comme chez l’animal.

« Et alors ? » Comment éviter cette réflexion quand on a essayé vainement de convaincre ? Et l’on se sent honteux d’avoir dû jeter dans la balance des mots aussi ronflants qu’ « éthique » et « esthétique » quand ils ne viennent même plus à l’esprit dans des domaines où ils sont pourtant le seul enjeu.

Marcel Cohen

 

 

Denis Podalydès est sociétaire de la Comédie-Française. Il a joué récemment, au théâtre, Hamlet de Shakespeare (mise en scène de Dan Jemmett) et, au cinéma, Adieu Berthe, ou l’enterrement de mémé de Bruno Podalydes et l’Amour est un crime parfait des frères Larrieu. Il met en scène Lucrèce Borgia de Victor Hugo à la Comédie-Française (24 mai-20 juillet 2014). Il a publié cinq livres dont la Peur, Matamore (Seuil, 2010) et Fuir Pénélope (Mercure de France, 2014).

Un art absolument singulier

Joseph Adolphe Last things No 2, 2014
Huile sur toile, 167 x 157 cm
Court. Bertrand Delacrix Gallery, New York

Ce que je refuse, ce qui me navre, ce qui peut provoquer ma colère, en raison de l’injure et de la sottise que cela contient, c’est qu’on veuille me faire passer pour un tortionnaire, un homme cruel, voire un « nazi », sans cœur, haineux, sadique et stupide, parce que j’aime la corrida, parce que j’y vois un art absolument singulier, et que le matador, quand il est bon, quand il est grand, est à mes yeux un artiste au même titre qu’un musicien, un  peintre, un danseur, ou un acteur…

J’affirme qu’il n’y a dans la tauromachie, dans le geste du torero, pas plus de cruauté ou d’acte de torture que dans le regard du spectateur que je suis. Et très rares sont les aficionados qui ont le goût du sang, et s’ils l’ont, c’est généralement du sang du torero dont ils espèrent la blessure. (Il y a des pervers partout.)

 

Denis Podalydès

 


[1]L’Art de la tauromachie – Sommaire :

 

Éditorial
JACQUES HENRIC 

La corrida en danger       
JACQUES DURAND

L’Art de la Tauromachie

Un art ambigu       
NICOLAS GRIMALDI       

Linvention moderned’un art non classique : le toreo       
FRANCIS WOLFF 

Révolutionner la tauromachie       
ALBERT SERRA

Ai no corrida       
MARCADE BERNARD

Portrait du torero en artiste       
FRANÇOIS ZUMBIEHL 

Tiene el duende! sur juin conférence de Federico García Lorca       
NORBERT HILLAIRE 

Les Arts et la tauromachie

L‘art de toréer selon José Bergamín       
FLORENCE DELAY

ANTONIO SAURA

Écrits sur la corrida       
UN CHOIX DE JACQUES HENRIC

JEAN-MICHEL MEURICE

Lettre inédite de Michel Leiris à jean Paulhan

PEDRO MORENO-MEYERHOFF

Rouge       
PHILIPPE SOLLERS 

MIQUEL BARCELO

Il a arrêté les horloges       
LUIS FRANCISCO ESPLA ET MIQUEL BARCELO 

Document imparfaitet montage obligé       
CHRISTIAN MILOVANOFF

JEFFREY SILVERTHORNE

Le monde soulevé
GEORGES DIDI-HUBERMAN

HERVÉ DI ROSA

La déclaration d’amour de Rudy Ricciotti       
JACQUES DURAND

CLAUDE VIALLAT

Viva la muerte!       
PHILIPPE CAUBERE 

Réponses aux anti-corrida

Et alors?       
MARCEL COHEN

Entre anachronisme et humanisme       
DENIS PODALYDES

La mort n’est pas cruelle       
JEAN-PAUL CURNIER 

ACTUALITÉS

Le peintre et l’arène       
NATHALIE GALLISSOT 

Bibliographie et lexique