Observatoire National des Cultures Taurines

Observatoire National
des Cultures Taurines

Approche Littéraire

André Viard

Dans la continuité des représentations du Paléolithique et des cultes néolithiques, au travers des mythes magnifiant la force et la fertilité, la culture indo-européenne et la civilisation méditerranéenne célèbrent depuis dix millénaires l’homme qui affronte le taureau.

Faisant dialoguer anthropologie et dimension sacrée, l’auteur dévoile des pans méconnus de l’histoire, tend des passerelles audacieuses et inattendues par-delà les âges et au-dessus des continents, tout au long d’un voyage vertigineux aux origines de l’épopée humaine, quand les ancêtres de l’homme combattaient déjà ceux du Bos taurus, jusqu’à la corrida moderne.

Fresque foisonnante autant que quête initiatique, voici un ouvrage passionnant, imposant et surprenant, engagé et polémique, sur un sujet, notre rapport à l’animal, qui interroge l’ensemble des civilisations humaines.

François Zumbiehl

« Tout ce qui survient dans une corrida est réalité mais aussi représentation. » à travers ce très bel ouvrage l’auteur fige pour l’éternité ces instants de sable que nous font vire une après-midi de toros pour mieux les saisir et tenter de nommer l’indicible émotion qui nous étreint devant ce face à face fascinant.

Père Jacques Teissier

« Belle effraction ! Effraction dans notre société hyper-sécuritaire, hyper-réglementée (…). Notre société voudrait-elle nous faire croire à une vie sans risque ? Mais une vie humaine sans risque, ce n’est plus une vie humaine, ce n’est guère qu’une mort déguisée. La corrida le montre au plus haut degré : la vie est risque. Effraction salutaire. »

La corrida est combattue, mais la corrida résiste et se défend. Et trouve ici un avocat surprenant.

La tauromachie est une tradition dont les racines sont ancrées dans une culture ancestrale. Son ancienneté suffit-elle à la justifier ?

Père Jacques Teissier

Mouvement animaliste, question de la souffrance animale… Jacques Teissier nous interroge : comment trouver encore un sens à la tauromachie ? Et comment la justifier ?

Une approche résolument nouvelle et courageuse : entendre l’argument et la sensibilité anti-taurine pour ne pas risquer de rester campé sur des positions aussi aveugles qu’obsolètes.

Mais comprendre également ce qui, depuis ses origines, fait de la tauromachie une pratique populaire et artistique éminemment subversive, longtemps condamnée par l’Église.

Et si cette subversion était précisément d’assumer et de mettre en scène la mort au coeur de nos vies ?

Pedro Cordoba

La corrida est un rite sacrificiel », « Le taureau est un symbole de virilité », « En France, il n’y a pas de vraies corridas avec mise à mort », « Si le taureau gagne, il est gracié », « La corrida est chargée d’érotisme », « La corrida se moque du droit des animaux »…

Fils de républicains espagnols réfugiés en France, Pedro Cordoba a grandi à Arles, où il a vu ses premières corridas dont il parle avec le sérieux d’un érudit et la passion d’un aficionado, à rebours de toutes les idées reçues que suscite la tauromachie, du torero assassin sadique à l’érotisme macabre du combat

Francis Wolff

Au-delà de toutes les controverses passionnées sur sa légitimité, la corrida demeure un objet de pensée non identifié. Est-ce un spectacle ? une cérémonie ? un jeu ? un sport ? un combat ? un art ?

La corrida est une lutte à mort entre un homme et un taureau, mais sa morale n’est pas celle qu’on croit : car le taureau de combat est le seul animal qui doit vivre libre pour pouvoir mourir en combattant.

La corrida n’est peut-être pas un art, mais elle permet de redéfinir l’essence même de l’art. Elle donne forme à une matière brute, la charge du taureau ; elle crée du beau avec son contraire, la peur de mourir ; elle exhibe un réel dont les autres arts ne font que rêver.

Francis Wolff

Depuis quelques années, une nouvelle bataille contre la corrida s’est engagée. Diverses mesures prohibitionnistes ont été proposées. Ici ou là, on parle de défendre l’accès des corridas aux mineurs. Ailleurs, il est carrément question de les interdire. L’offensive est portée par des motivations généreuses, mais elle n’est pas consciente des risques que la prétendue « libération animale » fait courir à notre morale humaniste et, surtout, elle ignore les valeurs de la tauromachie.

La corrida n’est pas seulement un spectacle magnifique. Elle n’est pas seulement excusable. On peut la défendre parce qu’elle est moralement bonne.

Francis Wolff a dressé une liste de 50 raisons.

Francis Wolff

« La corrida est moins qu’un art parce qu’elle semble échouer à produire une vraie représentation, vouée qu’elle est à la présentation du vrai : un vrai danger, une blessure béante, la mort. Mais, pour la même raison, la corrida est plus qu’un art : c’est la culture humaine même. Ce n’est pas, comme l’opéra, un art total, c’est une culture totale, parce qu’en elle fusionnent toutes les pratiques culturelles. »

Alain Bonijol

Comment un jeune torero nîmois est devenu cavalier et dresseur de chevaux ? Alain Bonijol, l’homme qui parle aux chevaux de picador, raconte son aventure, des arènes françaises aux plus prestigieuses ferias espagnoles, et ses ambitions pour la tauromachie du futur. Un document passionnant sur une histoire culturelle du Sud français.

Joselito

Joselito, torero charismatique et rebelle, explique à sa fille adolescente tentée par les arguments des anti-corridas, le sentiment et les valeurs profondes qui fondent un art né il y a deux siècles. Sans a priori, il l’alerte sur les conséquences culturelles, écologiques et économiques de son interdiction et oppose aux censeurs la dimension artistique et la valeur universelle de la tauromachie.

Eric Dupuis

En catalogne la disparition brutale d’un élu pendant la féria de Millas va faire ressortir de vieilles haines, celle d’un passé que d’aucun aimerait voir enterrer pour toujours.

Jacques Lavergne

Après l’assassinat public d’un torero, le commandant Sagnes se lance sur les traces d’un tueur atypique, pour arriver à ses fins il devra percer le petit milieu fermé de la tauromachie.

Juan Bautista

« Je n’ai jamais envisagé de devenir autre chose que torero. Jamais. Et je ne peux pas davantage imaginer quelle aurait été ma vie en dehors de ce monde et de cette profession. »

C’est par ces mots que Juan Bautista, un des plus grands toreros français de notre histoire, ouvre le récit de sa vie et de son parcours. Pour la première fois, en toute sincérité, il se raconte, comme jamais encore il ne l’avait fait. Un témoignage singulier sur une vie de défi et de danger, une quête consacrée au toro.

Jacky Simeon

La course camarguaise de A à Z par une légende de la discipline.

Le monde entier connaît la Camargue et ses gardians. La course camarguaise est une culture populaire et vivante qui rythme les étés du Languedoc. Pourtant il n’existait aucun dictionnaire exhaustif et historique de la spécialité. Jacky Simeon, un des plus grands raseteurs de l’histoire aujourd’hui auteur et chroniqueur taurin, a réalisé cet ouvrage de référence. Termes techniques, disciplines, élevages, taureaux et raseteurs de légende, villages qui arborent la statue d’un taureau d’exception…En plus de trois cents articles et définitions illustrés d’archives et de photos prises sur le vif par les meilleurs spécialistes régionaux, il répond aux questions de tous ceux, amateurs, curieux ou néophytes, qui souhaitent la comprendre ou s’y initier.

Le Musée des Cultures Taurines de la ville de Nîmes propose tous les catalogues de ses expositions passées et en cours sur simple demande au prix de 12 euros ( 04 30 06 77 07)

https://www.nimes.fr/culture/musees-planetarium/musee-des-cultures-taurines.html

Le Musée des Cultures Taurines de la ville de Nîmes propose tous les catalogues de ses expositions passées et en cours sur simple demande au prix de 12 euros ( 04 30 06 77 07)

https://www.nimes.fr/culture/musees-planetarium/musee-des-cultures-taurines.html

Cyrille Vidal a promené son appareil photo dans toutes les arènes de la région « coursayre » après presque 20 ans de reportage sur la course landaise. Alliant art et technique, ses images reflètent la beauté du geste, des lieux et des ambiances si particulières. Il est le photographe officiel de la Fédération française de la course landaise. Son travail sur ce sport a reçu une qualification européenne en 2011.

Nicolas Vergonzeanne décode les gestes et les rituels de cet art taurin. Huit fois champion de France des sauteurs, il est devenu « torero » au fil des années, alliant sa formation et ses compétences athlétiques à la connaissance du bétail et de la course. Après avoir affronté les vaches les plus redoutables, il a innové en sautant les toros des grandes ganaderias espagnoles.

Comprendre la course landaise est ponctué d’anecdotes et de témoignages permettant de comprendre les éléments fondamentaux qui font une bonne ou une mauvaise course.